"Comme un poison dans l'eau"

   Cette semaine, BiblioBouc avait décidé de parler d'autre chose que de politique, je ne sais pas, moi, du printemps qui arrive, des petits oiseaux qui chantent... bref d'amener un peu de tendresse dans ce monde de brutes... Mais patatras... v'là t'y pas qu'une petite phrase sort du coin du bois... celle qui met à mâle nos petits hommes politiques :

   Et la pauvre petite députée... coulée sous les critiques pour 5 malheureux petits mots ! Et bien, moi, j'ai envie de la défendre envers et contre tous.

                       Chère madame Brunel,

 
   Tout d'abord, je tiens à vous féliciter car vous avez réparé une injustice notoire. Il manque en France une émission de télé-réalité politique. Bon, c'est vrai il y a bien Le Nouveau Tsar mais c'est toujours le même qui gagne depuis 4 ans. Car, m'enfin, n'est-ce pas anormal tous ces parlementaires méconnus et qui mériteraient enfin une reconnaissance de leur talent oratoire ?. Merci pour eux, Madame Brunel, grâce à vos 26 secondes d'incontinence verbale,  vous avez eu droit à un passage au Grand Journal de Canal+ et à au moins 5 jours de reconnaissance médiatique.

   En outre, vous nous démontrez que la femme est bien devenue l'égale de l'homme : elle peut sortir les mêmes énormités sans aucune gêne, ni quelque honte. C'est très bien vu (une stratégie marketing hors pair serais-je tenté d'ajouter) durant cette semaine où l'on met en avant les valeurs féminines à travers la Journée de la Femme. Vous êtes parfaitement dans la droite ligne de la politique de votre parti l'U.M.P.  (Union (vers) Marine (Le) Pen ?).

Enfin et surtout, je tiens à m'insurger contre tous ces propos diffamatoires sur le retour des immigrés en bateau. Mais c'est vous qui avez raison : il faut défendre la filière maritime. Car, m'enfin (tiens je me répète), il y en marre de cette valorisation du transport aérien... et un charter par ci et un charter par là... Vive le transport maritime et ses containers si pratiques. Si je puis me permettre, pour aller jusqu'au bout de votre idée, et pour faire dans l'écologiquement correct, j'aurais proposé un retour en pédalo : cela pollue moins et cela permet aux "voyageurs " de profiter pleinement des plaisirs marins.


   Bon sur ce , chère madame Brunel, je vous laisse et vous souhaite ... de ne jamais nager entre deux os.